Après Peugeot vient Renault, la marque au losange ne va pas super bien et annonce qu’elle annule son objectif de vente pour 2012, comme pour rassurer les marchés dans le futur… Malgré un positionnement bas de gamme et une production réalisée dans des pays à bas coûts, Renault n’arrive pas à s’en sortir. Personnellement je suis surpris que Renault ait tenu si longtemps. Car le problème de Renault est avant tout un problème de design. Qui veut acheter une Renault ? Ces voitures sont moches, tout simplement, et n’inspire pas. Elles ne donnent pas envie, et je ne me dis pas quand je vois une Laguna dans la rue – tiens j’ai envie de m’acheter cette voiture. Par contre, je peux acheter une RCZ Peugeot, ou un monospace Peugeot, car ils ont une certaine gueule. Le problème de Renault est réellement la pauvreté du design qui tout simplement ne fait pas rêver. Alors que la lutte pour les marchés s’intensifie, je pense que certains consommateurs sont de plus en plus regardant et sont prêts à faire des sacrifices, y compris dans leur vie de tous les jours. Mais lors d’un achat qui est censé durer, je pense que l’orgueil rentre en ligne de compte, et nécessairement le design et la qualité de la voiture seront pris en compte. Voici le dernier bilan sortie dans la presse : Le constructeur automobile Renault abandonne son objectif de vente pour 2012, après avoir enregistré un nouveau recul de son chiffre d’affaires au troisième trimestre. Le groupe souffre d’une baisse de ses ventes sur le marché européen. Renault table sur un recul du marché automobile de 8 % cette année en Europe, et de 13 % en France. Jusqu’à présent, Renault espérait établir un nouveau record de ventes en 2012, en dépassant les 2,7 millions déjà réalisés en 2011. Mais avec un chiffre d’affaires en recul de 13,3 % au troisième trimestre et des ventes en baisse de 5,8 %, le constructeur est certain de ne pas atteindre ce niveau. Pour la première fois dans l’histoire du groupe, l’Europe représente moins de la moitié des ventes de Renault. Les deux principaux marchés de Renault, après la France, sont désormais le Brésil et la Russie, où la croissance est portée par le succès des modèles low-cost de la marque. Donc messieurs de chez Renault, donnez nous des véhicules qui fassent rêver, et pas de la daube avec 4 roues. A lire aussi dans
La Croix.