jeudi 2 mai 2013

Le croissant n'est pas français ?

Le rayonnement de la France vient de son croissant. Dingue, mais pas tant que cela puisque c’est bien la gastronomie française qui porte cette renommée culinaire. Et parmi tous les plats que la France exporte, rien ne vient dire cocorico comme un croissant. Nous pouvons donc être fiers. Et pourtant, le croissant n’a pas toujours été le symbole de la France. En effet, le croissant est le roi des viennoiseries, et Vienne est bien son berceau. Il aurait en effet été inventé par des boulangers viennois au XVIIe siècle pour commémorer une victoire des Autrichiens sur les Turcs - au croissant de lune pour emblème -, et surtout pour rappeler le rôle que la confrérie avait joué : au travail dans leur fournil, ce sont eux qui avaient donné l'alerte et permis de repousser le siège des ennemis ottomans. Une première recette se serait diffusée en Europe, puis la recette française l'aurait supplantée au début du XXe siècle: une pâte levée feuilletée en forme de croissant de lune, croustillant sur le dessus, moelleux à l'intérieur, un poids de 50 g environ, et du bon beurre comme ingrédient principal. Certains le coupent en deux et le tartinent . . . encore de beurre, comme s'il en manquait. D'après le chef pâtissier Christophe Felder, « cinquante paramètres doivent être maîtrisés pour faire un bon croissant : la qualité de la farine et du beurre utilisés, le temps de fermentation de la pâte, la façon d'incorporer le beurre, de façonner le croissant, la chaleur du four, la durée de cuisson ». Bref, faire un bon croissant, c’est un vrai métier. Néanmoins cela ne vous empêche pas de vous essayer à la cuisine du croissant. De nombreux cours de cuisine proposent de vous apprendre à faire des viennoiseries, comme à faire du pain, et c’est sans doute là que vous aurez les meilleures techniques pour apprendre à faire un croissant. Pour info, je vous donne ce site (cours de cuisine) qui en liste en certain nombre.