mercredi 21 juin 2017

Qui pour lutter contre le terrorisme

 Les ministres des Affaires étrangères de l’Union européenne ont réitéré l’importance de combattre le terrorisme de concert avec une bonne vingtaine de pays et organisations. La Russie n’a pas été oubliée, mais sa participation est assortie de plusieurs conditions. Dans un document final adopté par le Conseil des Affaires étrangères de l'UE à l'issue d'un échange de vues sur les aspects extérieurs de la lutte contre le terrorisme, les ministres des Affaires étrangères de l'Union européenne ont fait état de l'importance de la coopération avec nombre d'organisations internationales et de pays, y compris la Russie. Le document cite les partenaires avec lesquels l'UE se propose de coopérer pour venir à bout du terrorisme. Les premiers mentionnés sont les États-Unis, l'Australie, le Canada et les pays de l'espace Schengen ne faisant pas partie de l'UE. Ce sont les «partenaires stratégiques clés» avec lesquels la «coopération» et la «coordination» est prévue. Le document considère ainsi comme fondamentale la coopération avec l'Onu, l'OSCE, le Conseil de l'Europe, l'Otan, l'Interpol, l'Union africaine, la coalition internationale anti-Daech, le Forum mondial de lutte contre le terrorisme, le Groupe de travail de la Corne de l'Afrique, le Groupe d'action financière, la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest, le G7, le G5 Sahel, la Ligue arabe et le Conseil de coopération du Golfe. «Le Conseil signale l'importance de la coopération avec d'autres acteurs, y compris les pays du Golfe, Israël et la Russie, dans le cadre de nos principes directeurs», stipule le document. En mars 2016, les ministres des Affaires étrangères de l'UE ont réaffirmé les cinq principes directeurs des relations avec la Russie, dont la condition préalable, essentielle à toute modification de la position à l'égard de la Russie, est la mise en œuvre de l'accord de Minsk. En vertu du document, la possibilité d'une coopération sélective avec la Russie a été réservée sur des questions présentant un intérêt pour l'UE. 

jeudi 1 juin 2017

Le plus vieux rêve de l'homme : tu parles !

Avant, prendre l'avion était pour moi tout simple. Mais ça, c'était avant. A cette époque, je n'envisageais pas encore tout ce qui était susceptible de partir en vrille pendant le vol. Maintenant, ces interrogations me hantent pendant tout le vol. A chaque vol. L'atterrissage, notamment, est un moment très éprouvant ; je suis paniqué à l'idée de faire une attaque de panique, et cela ne fait en définitive qu'amplifier mon stress. Pour pallier à ce problème, j'en suis venu comme beaucoup de gens à me bourrer d'anxiolytiques avant chaque vol. Cela a marché pendant un temps, mais je m'aperçois aujourd'hui que je suis contraint d'augmenter les doses à chaque fois pour obtenir le même effet. Je ne comprends pas comment cette peur est née. C'est arrivé sans crier gare, et les nombreux vols que je suis obligé de faire dans le cadre de mon boulot n'ont sans doute rien arrangé. Je me souviens qu'au début, ce n'était qu' une légère inquiétude. Puis ça a pris des proportions démesurées. J'ai commencé à avoir du mal à respirer rien qu'en réservant mon billet ! Je sais pertinemment que ce trouble n'est pas totalement sensé. Mais je reste sourd aux discours rationnels. Lorsqu'un proche me signale que l'avion reste le moyen de transport le plus sûr, j'éprouve une soudaine envie de mettre mon poing sur son visage. Ce genre de déclaration ne m'est d'aucune aide car c'est une déclaration totalement erronée, une légende urbaine qui maquille la vérité. Pour aboutir à un tel constat, les compagnies observent le nombre de kilomètres réalisé par chaque type de transport et leur nombre d'accidents. Mais ce ne sont pas ces variables qu'il faudrait détailler pour obtenir un résultat honnête, mais davantage le nombre d'accidents d'après le nombre de fois où l'on opte pour ce moyen de transport. Et l'avion devient alors plus périlleux que l'automobile ! Cette formule qu'on rabâche sans réfléchir est donc très agaçante, car s'appuyant sur du vent. Pourtant, malgré tout, je me suis décidé il y a peu à réagir contre cette phobie. Pour une raison pratico-pratique, en fait : si j'en arrive à ne plus pouvoir prendre l'avion, je perdrai sans doute mon travail. Il est donc temps que je surmonte cette phobie. Heureusement, j'ai découvert qu'il existe des sites dédiés à la peur en avion. Je me tâte même à effectuer un stage conçu spécialement pour trouver une réponse à cette question. Plus d'information sur ce stage surmonter la peur en avion en surfant sur le site web de l'organisateur.