lundi 16 mars 2015

Content de vendre des armes

C'est vrai que c'est une performance, mais du coups, faut-il quand même se féliciter de vendre des armes ? Je parle ici du Rafale, machine de guerre. En déplacement mercredi à Mérignac (Gironde) sur un site Dassault, François Hollande s'est félicité du "succès remarquable" de la filière aéronautique de la France après la vente de 24 avions Rafale à l'Égypte. Avant de se rendre à Madrid, pour rencontrer le chef du gouvernement espagnol, François Hollande a fait un détour, mercredi, près de Bordeaux. Sur le site de Mérignac (Gironde) de Dassault Aviation, le chef de l'Etat a salué la vente de 24 avions Rafale à l'Égypte, un "succès remarquable" pour la filière aéronautique de la France mais aussi un exemple et un espoir pour toute son économie. Premier président français à avoir visité les chaînes de montage du site de l'avionneur à Mérignac, François Hollande a estimé que le Rafale a désormais "une nouvelle notoriété et une nouvelle reconnaissance, est aujourd'hui un avion qui a tout pour réussir sur la scène internationale". "Il faut continuer les discussions avec l'Inde", qui avait manifesté son intérêt pour l'avion de combat français, "mais il faut aussi aller voir les autres pays" qui s'y étaient intéressés, a souligné le Président devant des journalistes. Lire aussi : Vente des Rafale, les coulisses d'une grande première Un contrat sera-t-il signé avec l'Inde? Il s'est toutefois refusé à donner davantage de précision sur ces pays : "Il y en a quelques-uns mais je ne vais surtout pas les révéler parce que ce qui compte c'est d'avoir un temps de négociation discret" pour éviter les déceptions et mener les discussions à terme. Le PDG de Dassault Aviation, Éric Trappier, s'est lui montré optimiste pour la signature d'un nouveau contrat de vente de Rafale, estimant avoir "des chances certaines d'en faire un deuxième en 2015". Interrogé sur les avancées des négociations de vente de 126 Rafale à l'Inde, il a tenu à se montrer "prudent" car "ce n'est pas fait" mais, a-t-il dit, "on a un partage contractuel sur lequel on est d'accord, maintenant il faut finaliser le contrat". Source: Avion de chasse.