Si vous utilisez un logiciel moins efficace pour exécuter des applications Windows sur votre bureau Apple OS X, vous pouvez convenir avec moi que l'ensemble du processus est assez ahurissant. L'exécution de Windows sur votre Mac n'est pas une tâche facile: elle nécessite l'utilisation d'un puissant utilitaire de virtualisation pour réussir. Un puissant logiciel de virtualisation est Parallels Desktop qui offre une intégration complète entre les applications Windows et les systèmes OS X. Le but de ce programme est d'exécuter des applications Windows sur un Mac sans délais inutiles. Caractéristiques de Parallels Desktop Windows Desktop et les modes de l'application unique Ce sont les modes que vous utilisez pour exécuter le programme sur votre machine. Le mode Bureau de Windows vous permet d'utiliser votre Mac comme un vrai système Windows où vous ouvrez un système Windows complet sur votre ordinateur OS X. Lorsque vous utilisez ce mode, vous pouvez faire glisser des fichiers entre l'ordinateur OS X et l'ordinateur Windows. D'autre part, le mode Single App vous permet d'accéder à un programme Windows, comme Excel, à la fois. Dans ce mode, vous pouvez ouvrir des programmes Windows comme s'il s'agissait d'applications OS X. Assistant Nouvelle machine virtuelle Cette fonctionnalité est importante pour démarrer avec Parallels Desktop. Il vous permet de télécharger et d'installer une copie de Windows sur votre bureau OS X. Si vous souhaitez transférer un package Windows existant sur votre Mac, vous pouvez également utiliser cet assistant. Il vous permet de télécharger et d'installer un utilitaire de transport qui vous aide à migrer vos fichiers et applications Windows existants via un disque portable ou via un réseau. L'assistant est également livré avec un Boot Camp que vous pouvez utiliser pour importer un système Windows sur votre Mac. En outre, l'assistant vous permet de télécharger certaines versions de Chrome, Android et Ubuntu. Si vous voulez accéder à la partition de récupération de votre Mac qui a une version OS X installable, vous pouvez aussi le faire avec l'aide de l'assistant. Parallels Toolbox Il s'agit d'une application autonome dans Parallels Desktop et elle regroupe 20 tâches courantes dans une seule fenêtre de la barre de menu. Il rend ces tâches plus faciles à trouver et à utiliser dans ce programme. Lorsque vous ajoutez cette fonctionnalité sur votre Parallels Desktop, vous pouvez effectuer un certain nombre de tâches en cliquant simplement dessus. Certaines tâches que vous pouvez effectuer avec facilité comprennent; téléchargement et conversion de vidéos, mise en sourdine du microphone, enregistrement audio, verrouillage de l'écran, capture d'écran et archivage de fichiers. Avantages - Performances de premier ordre. - Exécute Windows, Linux, Android OS X et d'autres machines virtuelles. - Une myriade d'options pour ouvrir les applications Windows sur Mac. - Intégration profonde avec OS X et son menu. Les inconvénients - Le centre de contrôle manque de plus de menu contextuel. Coupons pour Price et Parallels Le prix dépend des versions disponibles: Standard Edition, Pro Edition et Business Edition. L'édition Standard coûte 79,99 $ et le prix n'inclut pas les mises à niveau vers les futures versions. L'édition Pro est au prix de 99,99 $ par an et comprend des mises à niveau gratuites des futures versions et l'accès au service de bureau à distance Parallels Access. L'édition Business est basée sur l'abonnement et comprend des fonctions de gestion centralisées, des services de cloud comme Box & Dropbox et un support 24/7. Les coupons de Parallels Desktop sont disponibles en ligne ou via la newsletter de l'entreprise. Les étudiants peuvent économiser 50% sur le nouveau Parallels Desktop 12. Les autres clients peuvent profiter des offres spéciales des vacances et 15% de réduction sur la licence complète avec des codes promo. En conclusion, Parallels Desktop est le logiciel le plus efficace pour exécuter Windows sur Mac. Il vous permet d'utiliser des applications Windows sur votre ordinateur OS X sans délais inutiles. Il est également rentable que j'ai dit: il existe des forfaits qui conviennent à votre budget et aussi des offres et des coupons. Retrouvez plus de renseignements sur l'Agence SEO 59.
mardi 19 décembre 2017
vendredi 15 décembre 2017
Les MAM
Pour la plupart des assistants maternels, le regroupement avec d’autres professionnels présente surtout des avantages. La quasi-totalité des assistants maternels (97%) estime que le fait d’exercer en MAM permet de rompre leur isolement. Pour deux-tiers des assistants maternels, le travail en équipe et les échanges avec d’autres professionnels constituent un avantage de l’exercice en MAM en leur permettant de partager leurs expériences et les éventuelles difficultés rencontrées dans le cadre de leur travail. 30% des assistants maternels identifient néanmoins quelques inconvénients comme le risque de mauvaises relations entre les professionnels et les différences dans leurs manières de travailler. Pour une grande majorité (88%), le regroupement en MAM est également un facteur de valorisation de leur activité professionnelle en favorisant la reconnaissance de leur métier et en permettant la mise en place d’un projet pédagogique ou d’activités pour les enfants. Près de 60% des assistants maternels considèrent aussi que l’organisation en MAM améliore leur visibilité vis-à-vis des parents. Près de 40% des assistants maternels identifient le fait de pouvoir augmenter leur temps de travail et leurs revenus comme un avantage des MAM (notamment en réduisant les temps partiels) mais pour 13% cette hausse de l’amplitude horaire et du temps de travail est considérées comme un inconvénient de l’exercice en MAM. Un quart d’entre eux considèrent également comme avantageux le fait d’avoir un lieu de travail différent de leur propre domicile, notamment en leur permettant de préserver leur vie familiale. L’effet inverse a néanmoins été cité par quelques assistants maternels (8% des répondants), qui craignent un impact négatif sur leur vie privée, en réduisant leurs facilités de garde de leurs propres enfants. Pour la plupart des assistants maternels, le regroupement en MAM présente également de nombreux avantages pour les familles (enfants comme parents) qui y recourent. Près de 80% des assistants maternels ont le sentiment que l’exercice en MAM est le gage d’un accueil de qualité pour les enfants (avec l’accueil en collectivité des enfants, la sécurisation du lieu d’accueil et l’élaboration d’un projet pédagogique) comme pour les parents (avec des horaires plus flexibles et le remplacement de l’assistant maternel en cas d’absence). 10% des assistants maternels évoquent néanmoins des inconvénients, tels que le niveau sonore et un risque de contagion des maladies infantiles plus important.
mercredi 22 novembre 2017
Quad à Marrakech
Mon épouse m'appelle Tarzan. Non que j'en ai la musculature, les amis simiesques ou le cri puissant. C'est juste que, comme Christophe Lambert dans Greystoke, je ressens parfois l'appel de la nature. Quand ça arrive, je pars un beau matin en vadrouille, loin des pots d'échappement. C'est de cette façon, par exemple, que je me suis mis à la spéléo en m'évadant pour quelques heures. Il y a peu, j'ai ainsi fait une rando en quad à Marrakech. C'était une première, en ce qui me conccerne, et je dois dire que ce sport mécanique m'a bien plu. Suffisamment pour que je n'aie rien contre l'idée de m'acheter un quad... Curieusement, je suis apparemment le seul à avoir besoin de ces escapades. Je côtoie pas mal de monde qui vivent enfermés chez eux et apprécient vraiment la chose. Ils ne pratiquent aucune activité sportive, ne sortent jamais de la ville. Clairement, leur conduite me semble tout à fait inconcevable. Pour ma part, je serais au plus mal si je n'avais pas ces instants en pleine nature à ma disposition, à l'écart des ordis et de l'agitation de la ville. La vie en ville est certes intéressante, et riche en événements. Mais j'ai tendance à croire que pour profiter au mieux de sa vie, il faut également, quelquefois, s'en échapper. Pour avoir le plaisir de la retrouver ensuite. Sinon, on risque de ne plus apprécier sa chance. Et ce n'est pas tout, en fait. Notre société fait que nous vivons aujourd'hui presque tous dans un monde de pierre. Nous nous sommes éloignés depuis des années de la nature. Nous sommes en quelque sorte des plantes qu'on a rempotés en dehors de leur milieu. Mais si nous ne prenons pas le temps de revenir à la source à intervalles réguliers, nous exterminons d'une certaine manière nos dernières attaches. Et une plante dénuée de racine n'a que peu d'avenir, comme chacun le sait.
Bref, si vous n'avez jamais fait une rando en quad, je vous conseille franchement d'essayer : ce n'est pas tous les jours qu'on peut faire ce genre de choses ! Voilà le prestataire par lequel je suis passé. En savoir plus en suivant le lien sur le site de l'organisateur de cette rando en quad à Marrakech.
mardi 21 novembre 2017
Les risques psychologiques de la génomique prédictive
Les risques psychologiques ne sont pas à minimiser et peuvent expliquer la revendication d’un droit de ne pas savoir. L’annonce du résultat du test génétique, on pense notamment à celui d’un test de paternité biologique, ou à l’annonce possible d’un risque si le test est effectué dans le cadre médical, conduit le sujet à réaliser un travail de deuil anticipé d’un avenir sur lequel il se - ou s’est construit. « La prédiction que comporte le résultat du test raccourcit notablement la temporalité qui sépare l’état de santé de l’état de maladie […] Dans ce sens, un tel test présymptomatique peut produire un télescopage du temps : l’avenir peut devenir présent » Il existe également un phénomène d’après-coup dans la mesure où l’effet traumatique de l’annonce provoque l’apparition à la conscience d’autres événements passés : « La flèche du temps est renversée, elle va du présent vers le passé, donnant à celui-ci des significations nouvelles, opérées après coup. [….] Le passé a une importance majeure dans la manière de vivre l’ici et maintenant que l’annonce impose. Par un travail d’historisation, le sujet sera amené à évoquer et mettre en lien des événements passés, réels ou fantasmatiques, qui pourront acquérir une nouvelle signification. Le potentiel traumatique de l’annonce est d’autant plus actif qu’il vient s’inscrire sur un fond d’impréparation psychique. » Il est donc important que la personne ait pu bénéficier d’un entretien psychologique au cours duquel elle réalise un travail d’anticipation d’annonce du résultat tant l’impréparation psychique pourra renverser l’effet traumatique de l’annonce du résultat génétique. C’est au sein de cette anticipation que le patient s’approprie les nouveaux termes de ce savoir, et notamment les différents types d’incertitude qu’il sous-tend. « La santé de l’anticipation, c’est son ouverture à l’imprévisible ! Une anticipation tempérée adaptative ne correspond pas à une (chimérique !) prévision exacte du futur mais bien à une inscription dans un processus de symbolisation de la diversité et de la complexité des scénarios possibles ».
mardi 17 octobre 2017
Un avion et un père
Tous les amateurs d'avions de chasse ont leur appareil préféré. Le mien, c'est le SEPECAT Jaguar, qui a été la toute première maquette d'avion que j'ai construite avec mon père. Je crois que j'apprécie autant l'appareil pour ses formes et son histoire, que pour le souvenir de cet après-midi pluvieux où je l'ai patiemment assemblé pièce par pièce avec mon père. Mon père nous ayant récemment quittés, j'ai ressenti le besoin de partager l'histoire de cet avion. Cet appareil est avant tout un excellent exemple de coopération fructueuse entre la Grande-Bretagne et la France (outre le programme de l'avion de ligne supersonique Concorde, évidemment). Le Jaguar fut en effet conçu et construit sous les auspices d'un organisme franco-anglais appelé Société Européenne de Production de l'Avion ECAT (SEPECAT). L'acronyme ECAT venait de la définition française des rôles confiés à l'avion : appareil d' « École de Combat et d'Appui Tactique ». La SEPECAT réunit des représentants du groupe British Aircraft Corporation et de Breguet Aviation (qui par la suite fusionna avec notre grand constructeur, Dassault). Deux motoristes, Rolls-Royce et Turboméca créèrent une nouvelle filiale chargée d'étudier les nouveaux moteurs de l'avion projeté. Au cours de la période qui avait précédé la création du Jaguar, la Royal Air Force comme l'Armée de l'Air avaient chacune de son côté ressenti le besoin de disposer de ce type d'apparei1 d'attaque et d'entraînement opérationnel. Une demande commune existait depuis 1963 environ, mais en fin de compte, Jaguar tel que défmi par les discussions entre les parties concernées apparut comme un appareil supersonique spécialisé dans l'attaque à basse altitude car la plupart des caractéristiques relatives à son rôle d'avion d'entraînement proposé furent reprises par d'autres types d'appareil. Plusieurs concepts britanniques et français furent soumis en fonction des demandes communes préalables et le type choisi fut finalement le Breguet Br. 121. C'est à partir de ce projet que le Jaguar fut développé, chaque pays étudiant sa propre version. Ainsi, les Britanniques et les Français eurent leurs propres types légèrement différents de monoplaces d'attaque
Le premier Jaguar qui prit l'air fut un prototype biplace français le 8 septembre 1969 et huit prototypes furent construits. Les lignes d'assemblage final furent installées dans chaque pays pour y produire une version spécifique, mais la fabrication des éléments était répartie dans les deux pays : par exemple, la Grande-Bretagne fabriquait la voilure, la queue et la partie arrière du fuselage pour tous les avions. La RAF commanda 203 appareils mono et biplaces (dont beaucoup furent ensuite modernisés) et la France acheta 200 mono et biplaces. En outre, le type Jaguar International fut développé pour l'exportation en mono et biplace, le premier exemplaire volant en août 1976. Les Jaguar anglais et français ont combattu efficacement notamment lors de la guerre du Golfe en 1991. Les avions de chasse resteront toujours étroitement liés au souvenir de mon père. Le dernier cadeau qu'il m'a offert a été un vol en avion de chasse, que je dois effectuer cette année même. C'est en pensant à lui que j'effectuerai ce vol. Plus d'information est disponible sur le site de l'agence de voyage de ce baptême en avion de chasse. Suivez le lien.
mercredi 11 octobre 2017
L’alcoolisation
La consommation excessive d’alcool, même de façon occasionnelle, a toujours des effets sociaux, médicaux et personnels néfastes. L’alcoolisation est considérée comme une pratique redoutable en raison des accidents et de la violence dont elle peut être la cause. Or, l’alcool est un produit plus largement consommé et plus valorisé que le tabac ou que la drogue. Et chez beaucoup de jeunes des quartiers, on a d’autant plus de « profil » qu’on est en capacité de consommer en importante quantité les boissons alcoolisées. Consommer de l’alcool est un rite, un rite qui valorise, selon les schémas en vigueur chez beaucoup de jeunes. L’alcool le plus répandu est la bière. Souvent, et s’ils en ont les moyens, les jeunes y associent les sodas fortement alcoolisés. La prévention de l’alcoolisation est complexe. Il est plus facile de lutter contre le tabagisme! La première raison est que les pratiques liées à l’alcoolisation sont semi-privées, voire totalement « secrètes ». La seconde raison est que les politiques de prévention visent surtout la lutte contre les conséquences de l’alcoolisation. L’abus d’alcool est traité dans sa conséquence, l’ivresse, alors qu’il faut en cerner aussi les causes. Les risques liés à l’ivresse sont connus : nombreux passages à l’acte dans les comportements à risque, les violences, les accidents de la route, les conduites sexuelles déréglées, la diminution des aptitudes, en particulier dans le domaine scolaire et intellectuel. En travaillant sur les causes de la surconsommation d’alcool, en prévenant l’alcoolisation juvénile, on s’engage sur un travail en profondeur dont les résultats sont probants. Ces actions doivent être menées en priorité auprès de groupes « à haut risque ». Le facteur religieux peut être déterminant. Chacun sait que l’islam prohibe l’alcool et les drogues de manière catégorique. Les jeunes qui « entrent en islam » ou se réislamisent sont bien encadrés par les associations islamiques et leurs formateurs. Ces derniers connaissent les parcours des jeunes des quartiers et sont en mesure de faire un travail de responsabilisation. D’autres sphères d’influence sont comparables à la sphère religieuse. Il s’agit surtout des exigences liées par exemple à la pratique d’un sport de haut niveau. Une forme physique parfaite est de rigueur.
vendredi 28 juillet 2017
Envie de hauteur
Récemment, j'ai opéré un vol en ULM qui m'a permis de découvrir la beauté de Le Mans depuis les cieux. Une expérience jouissive et qui m'a clairement fait rêver. Lors de ce vol, je me suis encore une fois fait cette réflexion que la Terre n'est jamais plus somptueuse que vue du ciel. Et depuis,j'ai beaucoup repensé à ce qu'a expliqué Thomas Pesquet lorsqu'il est revenu parmi nous, après six mois passés dans la station spatiale. Durant ses sorties hors de la station, il a en particulier été troublé par la vue. Mais il a aussi entrevu la fragilité de ce monde sur lequel nous vivons. Cela lui a permis de prendre un peu plus conscience de notre situation actuelle.
Sur le moment, j'ai pensé que l'on devrait pousser Trump à aller faire un tour là-haut, pour qu'il voit de ses propres yeux les problèmes auxquels la planète est confrontée. Mais évidemment, ça ne marcherait absolument pas. Si un Trump accomplissait une sortie comme celle-là, il n'aurait aucune prise de conscience écologique : il vivrait sans doute une telle sortie comme une sortie à Disneyland.
C'est que l'impression qu'a pu avoir l'astronaute pendant son voyage n'est pas tant due à son expérience qu'à lui-même, en fin de compte. L'expérience était évidemment fabuleuse, mais elle ne change pas fatalement la personne impliquée : tout dépend de celui qui la vit, et des raisons qui le pousse à la vivre. Un gars comme Pesquet se rend là-haut pour servir la société. Alors qu'un type comme Trump n'irait là-haut que pour faire du profit. C'est ce qui explique que, face à un réchauffement climatique pourtant admis par l'ensemble de la communauté scientifique, le président de la première puissance mondiale puisse le résumer à une simple propagande chinoise et promouvoir les énergies fossiles à tout-va !
Autrement, si vous aussi vous voulez admirer la beauté de Mère Nature, je vous invite à tester le vol en ULM ! Tenez, je vous mets en lien le site auquel j'ai fait appel. Pour en savoir plus, je vous recommande la lecture du site sur ce de baptême de l'air en ULM à Le Mans qui est très bien fait sur ce sujet.
mercredi 21 juin 2017
Qui pour lutter contre le terrorisme
Les ministres des Affaires étrangères de l’Union européenne ont réitéré l’importance de combattre le terrorisme de concert avec une bonne vingtaine de pays et organisations. La Russie n’a pas été oubliée, mais sa participation est assortie de plusieurs conditions. Dans un document final adopté par le Conseil des Affaires étrangères de l'UE à l'issue d'un échange de vues sur les aspects extérieurs de la lutte contre le terrorisme, les ministres des Affaires étrangères de l'Union européenne ont fait état de l'importance de la coopération avec nombre d'organisations internationales et de pays, y compris la Russie. Le document cite les partenaires avec lesquels l'UE se propose de coopérer pour venir à bout du terrorisme. Les premiers mentionnés sont les États-Unis, l'Australie, le Canada et les pays de l'espace Schengen ne faisant pas partie de l'UE. Ce sont les «partenaires stratégiques clés» avec lesquels la «coopération» et la «coordination» est prévue. Le document considère ainsi comme fondamentale la coopération avec l'Onu, l'OSCE, le Conseil de l'Europe, l'Otan, l'Interpol, l'Union africaine, la coalition internationale anti-Daech, le Forum mondial de lutte contre le terrorisme, le Groupe de travail de la Corne de l'Afrique, le Groupe d'action financière, la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest, le G7, le G5 Sahel, la Ligue arabe et le Conseil de coopération du Golfe. «Le Conseil signale l'importance de la coopération avec d'autres acteurs, y compris les pays du Golfe, Israël et la Russie, dans le cadre de nos principes directeurs», stipule le document. En mars 2016, les ministres des Affaires étrangères de l'UE ont réaffirmé les cinq principes directeurs des relations avec la Russie, dont la condition préalable, essentielle à toute modification de la position à l'égard de la Russie, est la mise en œuvre de l'accord de Minsk. En vertu du document, la possibilité d'une coopération sélective avec la Russie a été réservée sur des questions présentant un intérêt pour l'UE.
jeudi 1 juin 2017
Le plus vieux rêve de l'homme : tu parles !
Avant, prendre l'avion était pour moi tout simple. Mais ça, c'était avant. A cette époque, je n'envisageais pas encore tout ce qui était susceptible de partir en vrille pendant le vol. Maintenant, ces interrogations me hantent pendant tout le vol. A chaque vol. L'atterrissage, notamment, est un moment très éprouvant ; je suis paniqué à l'idée de faire une attaque de panique, et cela ne fait en définitive qu'amplifier mon stress. Pour pallier à ce problème, j'en suis venu comme beaucoup de gens à me bourrer d'anxiolytiques avant chaque vol. Cela a marché pendant un temps, mais je m'aperçois aujourd'hui que je suis contraint d'augmenter les doses à chaque fois pour obtenir le même effet. Je ne comprends pas comment cette peur est née. C'est arrivé sans crier gare, et les nombreux vols que je suis obligé de faire dans le cadre de mon boulot n'ont sans doute rien arrangé. Je me souviens qu'au début, ce n'était qu' une légère inquiétude. Puis ça a pris des proportions démesurées. J'ai commencé à avoir du mal à respirer rien qu'en réservant mon billet ! Je sais pertinemment que ce trouble n'est pas totalement sensé. Mais je reste sourd aux discours rationnels. Lorsqu'un proche me signale que l'avion reste le moyen de transport le plus sûr, j'éprouve une soudaine envie de mettre mon poing sur son visage. Ce genre de déclaration ne m'est d'aucune aide car c'est une déclaration totalement erronée, une légende urbaine qui maquille la vérité. Pour aboutir à un tel constat, les compagnies observent le nombre de kilomètres réalisé par chaque type de transport et leur nombre d'accidents. Mais ce ne sont pas ces variables qu'il faudrait détailler pour obtenir un résultat honnête, mais davantage le nombre d'accidents d'après le nombre de fois où l'on opte pour ce moyen de transport. Et l'avion devient alors plus périlleux que l'automobile ! Cette formule qu'on rabâche sans réfléchir est donc très agaçante, car s'appuyant sur du vent. Pourtant, malgré tout, je me suis décidé il y a peu à réagir contre cette phobie. Pour une raison pratico-pratique, en fait : si j'en arrive à ne plus pouvoir prendre l'avion, je perdrai sans doute mon travail. Il est donc temps que je surmonte cette phobie. Heureusement, j'ai découvert qu'il existe des sites dédiés à la peur en avion. Je me tâte même à effectuer un stage conçu spécialement pour trouver une réponse à cette question. Plus d'information sur ce stage surmonter la peur en avion en surfant sur le site web de l'organisateur.
mardi 16 mai 2017
Les abus du patron de l'Opéra de Lyon
Hôtels de luxe, grands restaurants, voyages sans justification professionnelle... Le site d'investigation Mediacités publie une enquête sur les notes de frais de Serge Dony. Le site d'information lancé à Lille en décembre Mediacités s'implante ce mercredi à Lyon, avec une première enquête sur les notes de frais du directeur de l'opéra de la ville, le Belge Serge Dorny, qui révèlent selon lui "un train de vie de diva". Contacté via son service de presse, Serge Dorny, 55 ans, en poste depuis 2003, n'a pas souhaité s'exprimer "sans avoir pris connaissance du contenu de l'article". Il n'avait pas donné suite aux sollicitations de Mediacités. La direction de l'opéra renvoie simplement à un rapport publié par la Chambre régionale des comptes en 2012, où la juridiction estimait que les frais de déplacements du directeur ne semblaient pas excessifs. Mais les documents auxquels Mediacités a eu accès sont postérieurs: l'enquête porte sur "plus de 3500 copies" de factures entre 2013 et 2015. Après les avoir épluchés, le site d'investigation écrit que les frais de Serge Dorny "s'élèvent en moyenne entre 8000 et 8500 euros par mois". Il qualifie certaines dépenses de "surprenantes, voire totalement injustifiées", même si sa fonction de directeur et la dimension internationale qu'il a donnée à l'opéra impliquent de nombreux voyages. Outre plusieurs additions élevées dans des restaurants gastronomiques à Lyon et Paris, des séjours répétés dans des hôtels de luxe ou l'achat d'un stylo à 600 euros, l'article relève la mention de déplacements à l'étranger effectués au motif de "rendez-vous divers". Est ainsi cité un déplacement de plusieurs jours en octobre 2013 entre Donetsk en Ukraine et Francfort en Allemagne, avec des étapes à Kiev, Moscou et Minsk en Biélorussie, pour "un rendez-vous, un seul, avec Bernd Loebe, son homologue de l'opéra de Francfort". "Donetsk, Kiev, Moscou, Minsk: sacré détour -pour la modique somme de 3933 euros- alors que la Lufthansa propose des vols Lyon-Francfort à partir de 120 euros!", ironise l'auteur de l'enquête. "Il confond l'argent public de l'opéra avec ses dépenses privées", commente une collaboratrice du directeur, citée dans l'article sous le couvert de l'anonymat. Le budget de l'institution (37,5 millions d'euros) est financé à hauteur de 80% par l'Etat, la ville et la métropole de Lyon, ainsi que la région Auvergne-Rhône-Alpes. Mediacités, qui publie une enquête par semaine, doit aussi s'implanter le 23 mai à Toulouse et le 13 septembre à Nantes. Il vise au moins 3000 lecteurs dans chaque ville, moyennant un abonnement de six euros par mois.
vendredi 14 avril 2017
Moins d’une PME sur quatre sait ce qui se dit d’elle sur Internet
Les particuliersont pris l’habitude de disposer d’informations sur les tarifs pratiqués sur des produits et services en temps réel. L’évaluation du meilleur rapport qualité-prix fait partie des réflexes d’achat. Un service rendu possible grâce à de nombreuses plateformes en ligne regroupant les avis clients, les coordonnées des professionnels et des options de réservation. Ces outils de comparaison sont devenus des vecteurs de business incontournables. Mais les TPE-PME ne sont pas toujours armées pour exploiter ces données et améliorer leur relation-client. Un fait que révèle le 1er baromètre publié jeudi 24 novembre 2016 par PagesJaunes, récoltés à partir des témoignages d’un échantillon de 2000 particuliers et 1000 TPE-PME de moins de 250 salariés, à l’exclusion des entreprises du secteur industriel. D’après ce baromètre, plus de 7 français sur 10 consultent des avis en général et 60% en déposent. La cible principale, car la plus impliquée, ce sont les 25-34 ans : 89% déclarent consulter les avis en ligne avant de choisir un produit ou un service. Parmi les sondés, 83 % des particuliers estiment que les avis peuvent les aider dans leurs choix.Ils sont 75 % a choisir en priorité les entreprises qui disposent d’avis sur Internet. Si 84% des entreprises veulent répondre à ce besoin pour conquérir de nouveaux clients, elles ne sont que 68 % à avoir pris pleinement conscience de l‘influence des avis dans les choix de consommation. Pire, seuls 38% des professionnels jugent que leur présence en ligne a une influence sur la réussite de leur activité. Si les TPE-PME peinent à exploiter les bénéfices des avis en ligne, cela relève davantage d’un découragement et d’une mauvaise connaissance des usages que d’un désintérêt global. Notamment lorsqu’il s’agit de réaliser un suivi des avispubliés. Car encourager le dépôt d’avis sur sa page professionnelle ne suffit pas. Il faut également répondre aux commentaires postés par les clients. Un peu plus d’une entreprise sur deux (55 %) est convaincue de l’importance de ce suivi et 86 % des TPE-PME estiment que répondre à des avis permet de nourrir la relation-client. Pourtant, elles ne sont que 23 % à savoir ce qui se dit d’elles sur Internet. Pour opérer ce suivi, 63% des entreprises qui se disent concernées par le sujet ont recours à une personne (dirigeant inclus) pour répondre aux internautes. Ceux qui rencontrent des difficultés sont 62 % à penser que la gestion des avis prend trop de temps, et 47 % indiquent qu’il est parfois difficile de savoir comment répondre correctement. Contrairement aux idées reçues, les commentaires positifs ne font pas tout. La méfiance des particuliers à l’égard des avis en ligne est importante, dans un contexte où certaines entreprises ont déjà été pointées du doigt pour avoir posté de faux avis clients. 62% des internautes pensent qu’un professionnel qui possède des avis positifs et négatifs gagne en crédibilité par rapport à ceux qui ne possèdent que des contributions positives. La méfiance reste de mise. 4 français sur 10 et 6 entreprises sur 10 déclarent que les avis déposés sur internet sont à prendre avec précaution. Il s’agit surtout d’un problème d’authenticité. 34% des internautes et 54% des entreprises indiquent qu’il est difficile de distinguer un avis authentique d’un avis qui pourrait être rédigé par un faux client. Le baromètre PagesJaunes a été élaboré à partir d’un échantillon de 2009 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus et d’un échantillon de 1001 TPE-PME représentatives des entreprises de moins de 250 salariés, à l’exception des entreprises du secteur Industrie. Cette enquête a été réalisée du 22 juillet au 2 août 2016.
mercredi 12 avril 2017
Miami se met au vin
Aussi vite que la profondeur et la qualité des restaurants de Miami ont grimpé au cours des dernières années, la cuisine à base de plantes - qui a poussé dans de nombreuses villes des États-Unis - n'a pas connu de répercussions ici. Mais en février, Matthew Kenney, un chef formé de façon classique qui s'est transformé en un des bosses de la viande de la nation, est sorti sur Wynwood avec Plant Food and Wine, l'allée culinaire fascinante et créative de l'hygiène et l'oasis de guérison de Karla Dascal, Espace sacré de Miami. Situé dans un magnifique jardin de manger, le restaurant et l'académie de cuisine adjacente ont un aspect moderne, avec une salle à manger à carreaux plissés, une cuisine d'exposition, un bar soigneusement stocké et environ 100 places. Kenney a créé le concept, inspiré de Plant Food and Wine à Venise, en Californie. (Il a quatre autres écoles culinaires, des restaurants supplémentaires à New York et le Maine, et un plan pour ouvrir un à Hong Kong.) Scott Winegard, directeur national de la cuisine, a créé le menu, et Horacio Rivadero (anciennement Tantalize et le district) Est le chef de cuisine sur place. Les aliments sont soit complètement crus, déshydratés, fermentés, fumés ou cuits sous vide. Le menu propose des salades et autres entrées, plats, desserts et plats multi-pièces partageables. Deux concepts sont à l'œuvre: certains plats ont l'air, le son et le goût comme des plats familiers qui incorporent des produits d'origine animale. D'autres ne l'ont jamais vu avant les créations, et Kenney dit qu'il essaie d'évoluer au point où tout son menu suit le dernier format. Mais ce serait dommage, si cela coûte les fromages artisanaux Plant Flora. Les noix de cajou ou les noix de macadamia et les noix de cajou sont mélangés avec de l'eau, on peut fermenter pendant quelques jours, aromatisés à de la fumée ou à de la truffe ou du poivre et vieillis au moins deux semaines. Il en résulte des fromages crémeux et doux qui ont la saveur et la sensation de la bouche du fromage à base de produits laitiers. Ils sont servis avec des cornichons de concombres, de céleri ou de rhubarbe, de craquelins de fenouil et de fenouil, une variété de purées de fruits et font un excellent départ avec un verre de vin bio. Le fromage bleu coûte 6 $, ce qui en vaut la peine. Parmi les shareables, ne manquez pas une assiette de trois boulettes de kimchi grasses. Le kimchi rouge fermenté est pulsé dans une pâte avec des noix de cajou, du sésame, du gingembre et de l'huile de sésame. Les enveloppes sont faites de noix de coco thaïlandaise déshydratée, avec la texture wonton intempéries et la richesse oozy du addictif de remplissage. Le coriandre-gingembre de mousse de sésame et de kimchi mélangé à de l'huile d'olive sont les trempettes. Vous pourriez penser que l'avocat brisé avec le culantro, le radis et le citron ressemble à du guacamole, et il a un goût comme le guacamole, bien que sans les saveurs mexicaines. Trempez dans la portion généreuse avec des chips de chia de tournesol. Source: cours d'oenologie.
mardi 14 mars 2017
Brexit: l'exode de Goldman Sachs
La banque américaine Goldman Sachs va se réorganiser en raison du Brexit et prévoit notamment de délocaliser jusqu'à 1.000 employés à Francfort, affirme le journal allemand Handelsblatt dans un article paru jeudi. "Le nombre des employés en Grande-Bretagne devrait être divisé par deux pour atteindre 3.000 environ car l'institut (de crédit) veut déplacer des postes au sein de l'Europe et vers son siège à New York", écrit le quotidien allemand des affaires en citant des sources financières non identifiées. La banque "évoque la délocalisation de jusqu'à 1.000 employés vers Francfort, parmi lesquels des salariés liés aux opérations de négoce et des banquiers de haut vol", afin de profiter de la présence dans la capitale financière allemande du superviseur bancaire européen chapeauté par la Banque centrale européenne (BCE), selon le journal. Une partie des équipes londoniennes pourrait également aller en Pologne, en France et en Espagne, tandis que certains salariés rejoindront le siège new-yorkais, poursuit le Handelsblatt. Mercredi, la banque britannique HSBC a confirmé qu'un millier d'emplois de son activité de banque d'investissement à Londres devraient être déplacés à Paris avec la sortie du marché unique européen annoncé mardi par le Premier ministre britannique Theresa May. Les établissements internationaux dont le siège européen est à Londres risquent de perdre le privilège ("passeport européen") leur permettant de faire des affaires dans les 28 pays de l'UE avec la seule licence britannique et cherchent des implantations alternatives pour certaines de leurs activités. Francfort, Paris et Dublin sont notamment sur les rangs.
vendredi 13 janvier 2017
Les clients de l'autopartage
Comme le mentionne le rapport du PREDIT 4 sur les nouveaux services de mobilités paru en 201384, bien
que l’ensemble de ces nouveaux services de mobilité soient censés s’adresser à l’ensemble des usagers et des
besoins, force est de constater que leur utilisation est aujourd’hui l’apanage de catégories restreintes de la
population. En effet, il ressort que l’autopartage et le covoiturage sont encore jugés peu pratiques, peu fiables,
peu confortables et lents en comparaison de la voiture individuelle en propriété. Bien que perçus par les enquêtés
comme « plus économiques » que la possession d’une voiture, la part dévolue aux nouveaux services de mobilité
reste aujourd’hui extrêmement limitée au regard des déplacements quotidiens effectués en France et en Europe :
selon l’Enquête Nationale Transport et Déplacements datée de 2008, 83% des déplacements réalisés en France le
sont encore par le biais de voitures en propriété.
Dans cette partie, nous souhaitons rendre compte succinctement de l’état des connaissances sur les
usagers des services de mobilité. Aujourd’hui, les données sur le sujet sont encore limitées et reposent
principalement sur des études commandées par l’ADEME. Sans prétention à l’exhaustivité, nous proposons ici de
dresser un « portrait-robot » des clients des services en dissociant l’autopartage, selon ses différentes formes, et le
covoiturage. L’essentiel des données proviennent des deux dernières études menées par le cabinet 6-T ainsi que
de différents travaux d’IPSOS et de TNS Sofres. L’enquête nationale sur l’autopartage« en boucle » réalisée en 2013 par 6-T85 révèle que ces services sont
principalement utilisés par une part très restreinte de la population, plutôt masculine (55%), âgée de 30 à 49 ans,
actifs (76%) et diplômés du supérieur (70% des répondants étaient diplômés de l’enseignement supérieur alors
que le ratio français est de 18% selon l’INSEE). 98% des autopartageurs possèdent au moins le baccalauréat.
Plus de la moitié des ménages autopartageurs ont un revenu
en deçà de 3 000€ mais une part importante d’entre eux
disposent de revenus dépassant 3 000€ (17% pour la tranche
3001€ - 4000€, 10,3% pour la tranche suivante et 6,8% pour
celle allant de 5001€ à 6000€). Source: les plus belles voitures.
mardi 3 janvier 2017
De l'importance des arts dans la société
Il est bien certain que la culture des beaux-arts a quelque chose de moralisant et que nos pensées et nos actes s'imprègnent à la longue de ce qui frappe nos yeux. Mais l'exercice des arts et la contemplation de leurs produits sont un privilège réservé à quelques-uns. Il n'est pas donné à chacun de posséder, de comprendre ou de créer de belles choses. Mais il est un genre de beauté humaine qui peut pénétrer partout: c'est la beauté qui naît dans les mains de nos femmes et de nos filles. Sans cette beauté qu'est la maison la plus ornée? une habitation froide. Avec elle, le home le plus dénudé s'anime et s'éclaire. Parmi les forces capables d'ennoblir et de transformer les volontés, d'augmenter le bonheur, il n'en est peut-être aucune d'un emploi plus universel. Elle sait se faire valoir au moyen des plus pauvres instruments, au milieu des pires difficultés. Lorsque la chambre est petite, le budget restreint, la table modeste, une femme qui a le don trouve moyen d'y faire régner de l'ordre, de la propreté, de la bienséance. Elle met du soin et de l'art dans tout ce qu'elle entreprend. Bien faire ce que l'on fait n'est pas à ses yeux le privilège des riches, mais le droit de tous. C'est pour cela qu'elle en use et qu'elle sait donner à son intérieur une dignité et un agrément que n'atteignent pas les maisons fortunées, où tout est abandonné aux mercenaires.
La vie ainsi comprise ne tarde pas à se révéler riche en beautés inconnues, en attraits, en satisfactions intimes. Être soi-même, réaliser dans son milieu naturel le genre de beauté qu'il comporte: voilà l'idéal. Comme la mission de la femme grandit en profondeur et en signification, lorsqu'elle se résume ainsi à mettre de l'âme dans les choses et à donner à cette âme de bonté, comme symbole extérieur, ces procédés agréables et délicats auxquels le plus brutal des êtres est sensible! Cela ne vaut-il pas mieux que d'envier ce qu'on n'a pas et d'appliquer son désir à l'imitation maladroite d'un ornement étranger?
Le malheur de l'uniformité
Quel malheur que de se promener à travers les maisons d'une ville, les villes d'un pays, les pays de tout un vaste continent et de rencontrer partout certaines formes identiques, inévitables, irritantes par leur multiplication! Comme l'esthétique gagnerait à plus de simplicité! Au lieu de ce luxe de pacotille, de tous ces ornements prétentieux mais insipides de banalité, nous aurions une diversité infinie. D'heureuses trouvailles frapperaient nos yeux. L'imprévu sous ses mille formes nous réjouirait et nous retrouverions le secret d'imprimer à une tapisserie, à un meuble, à un toit de maison, ce cachet de la personnalité humaine qui donne à certaines vieilleries un prix inestimable.
Continuons et passons pour terminer à des choses plus simples encore, je veux parler des petits détails du ménage que plusieurs jeunes personnes de ce temps trouvent si peu poétiques. Leur mépris des occupations matérielles, des modestes soins que réclame un intérieur, provient d'une confusion fort commune, mais non moins funeste. Cette confusion consiste à penser que la poésie et la beauté sont dans les choses ou n'y sont pas. Il y a des occupations distinguées, gracieuses, comme de cultiver les lettres, jouer de la harpe; et des occupations grossières, disgracieuses, comme de cirer les souliers, balayer sa chambre, ou surveiller son pot-au-feu. Erreur puérile! ni la harpe ni le balai ne font rien à l'affaire, tout dépend de la main qui les tient et de l'esprit qui anime cette main. La poésie n'est pas dans les choses: elle est en nous. Il faut l'imposer aux objets comme le sculpteur impose son rêve au marbre. Si notre vie et nos occupations demeurent trop souvent sans charme malgré leur distinction extérieure, c'est parce que nous n'avons rien su y mettre. Le comble de l'art est de faire vivre ce qui est inerte, d'apprivoiser ce qui est sauvage. Je voudrais que nos jeunes filles s'appliquent à développer en elles l'art vraiment féminin de donner une âme aux choses qui n'en ont pas. Le triomphe de la grâce, chez la femme, est dans cette œuvre-là. Seule, la femme sait mettre dans une maison ce je ne sais quoi dont la vertu a fait dire au poète: «Le toit s'égaie et rit». On dit qu'il n'y a pas de fées, ou qu'il n'y en a plus, mais on ne sait pas ce qu'on dit. Le modèle original des fées chantées par les poètes, ils l'ont trouvé et le trouvent encore parmi ces aimables mortelles qui savent pétrir la pâte avec énergie, raccommoder les accrocs avec bonté, soigner les malades en souriant, mettre de la grâce dans un ruban et de l'esprit dans une friture.
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